Contrairement à Marc Hervieux (lire critique plus bas), André Gagnon ne cherche pas à réinventer la tradition. Une seule pièce originale ici, Un duo pour Noël (avec la violoniste Marie-Josée Arpin), qui se mêle parfaitement aux White Christmas, Adeste Fideles et autres Anges dans nos campagnes. Une dizaine de musiciens prêtent leur concours au pianiste, mais on croirait quelquefois qu’ils sont plus nombreux tant la production est enveloppante. Malgré tout, il s’agit d’un programme intime, du genre qui s’écoute à deux en fin de soirée, ou même tout seul, avec quelques bons souvenirs, une glace qui tintinnabule dans le verre et un brin de nostalgie. Un programme sans surprise, mais tout à fait dans le ton.
Guide albums
André Gagnon
Dans le silence de la nuit
Audiogram/Select, 2011