Après un premier album en 2006, revoici Andrea Lindsay, une Ontarienne francophile gagnante du prix André Dédé Fortin. Elle poursuit sa route, guitare en bandoulière, avec des ritournelles qui rappellent la naïveté de Coeur de Pirate, la fraîcheur vocale de Stéphanie Lapointe et, surtout, les balbutiements de Françoise Hardy. Pas étonnant que Lindsay reprenne un très vieux succès de celle-ci (Le Temps de l’amour), avant que le répertoire de Hardy ne gagne en maturité et ne devienne vraiment intéressant. À dire vrai, on sent chez Lindsay un talent certain, mais à développer. On souhaiterait des chansons plus intenses, moins fleur bleue. Le rose bonbon, ça pétille d’abord en bouche, mais après, ça lasse.
Guide albums
Andrea Lindsay
Les sentinelles dorment
GSI Musique, 2009