Finalement, l’expérience de Dracula aura été bénéfique pour Andrée Watters. Ne serait-ce que pour sa rencontre avec Sylvain Cossette, réalisateur, compositeur et arrangeur, avec Matt Laurent, de son nouvel album Minuit. Watters y amorce un virage tout en douceur. Son écriture se veut plus introspective et quelques textes (Le Tour du monde, De l’amour pour toi et À distance) sont très réussis. L’emballage pop-rock est efficace, très propre, très léché. Et c’est vraiment le problème de ce disque. Rien ne s’y démarque de la production habituelle. Il manque cruellement d’audace, d’un petit grain de folie qui amènerait la chanteuse à se démarquer. On s’y ennuie à mourir.
Guide albums
Andrée Watters
Minuit
Vega/DEP, 2008