L’Américain Andrew Bird ressort son violon pour un autre tour de chant découlant d’une démarche folk réconfortante, lui qui a toujours aimé mettre sa formation classique au profit de compositions exploratoires allégées par une approche pop ici plus mélancolique. On aime sa voix mélodieuse, aussi douce que celle d’Owen Pallett ou de Jens Lekman, autant que son jeu de violon l’amenant plus souvent à gratter les cordes qu’à utiliser l’archet. Installés dans une ancienne ferme pour enregistrer l’album (voir DVD inclus dans la version de luxe), Bird et ses musiciens étirent toutefois la sauce en fin de parcours. Certaines pièces plus faibles, trop longues, dans lesquelles la personnalité de Bird semble se diluer, nous font décrocher, mais rien pour parler d’échec.
Guide albums
Andrew Bird
Break It Yourself
Mom + Pop;Mom+Pop, 2012