Guide albums

Andrew W.K.
I Get Wet

Island/Universal, 2002

Andrew W.K. est sale, il aime boire à outrance (Party ’till You Puke), se battre à la sortie des bars ou, plus simplement, faire la fête (It’s Time to Party, Party Hard, Fun Night). Mais ce que préfère cet ensanglanté, c’est avant tout le rock de stade, pesant comme un lutteur sumo, et les mélodies pop à l’arrachée. I Get Wet s’impose par sa puissance sonore (guitares saturées omniprésentes, synthétiseurs comme support mélodique) et des textes aussi stupides qu’accrocheurs qui sauront sans doute plaire à ceux qui déplorent la disparition du cock-rock des tablettes de nouveautés. Andrew W.K. est insignifiant, passéiste, en surdose de testostérone, mais amusant à souhait. Plaisir honteux.