La douzième offrande du Louisianais d’adoption, captée lors d’un concert au Rainbow à Ottawa, démontre noir sur blanc deux choses: Andy J. Forest est un excellent joueur d’harmonica, extrêmement polyvalent. Là où le bât blesse, c’est dans la voix. Forest n’a tout simplement pas les cordes vocales de l’emploi et les douze chansons interprétées – aucun crédit n’est donné aux signataires – en souffrent. Forest a eu le fort mauvais goût d’inviter le guitariste Tony D., un pathétique clone de Stevie Ray. Pastiche peu convaincant et relecture prévisible. Au Café Campus, le 28 octobre.
Guide albums
Andy J. Forest
Live at the Rainbow
Indépendant, 1998