Angèle Dubeau et La Pietà
Gargantua et autres plaisirs

Après un disque tout entier consacré à la musique de Philip Glass, Angèle Dubeau se tourne cette fois-ci vers le catalogue du compositeur (très) français Jean Françaix. La pièce de résistance, avec ses 41 minutes, est Les Inestimables Chroniques du bon géant Gargantua (1971), pour laquelle le texte de Rabelais, revisité par le compositeur, est superbement récité par Albert Millaire, très à l’aise dans cette langue fortement imagée, dont il tire toute la substantifique moelle. Les cordes de La Pietà et de sa directrice, en vedette dans les deux autres pièces, sont enregistrées (et utilisées!) avec brio.