Avec ce disque consacré au compositeur estonien Arvo Pärt, on est loin des Violons d’enfer qui ont contribué à la renommée d’Angèle Dubeau. On est même à l’autre extrémité du spectre religieux, le compositeur étant bien connu pour son inspiration mystique. Sa musique est celle d’un moine en quête d’une pureté qui ne s’encombre d’aucun artifice. De cette simplicité volontaire naît une musique étonnamment séduisante, et qui porte à la méditation (plutôt qu’à la transe, comme chez d’autres «minimalistes»). La qualité de l’interprétation est impeccable, et la production, irréprochable. Pärt est déjà passablement populaire, mais ce disque pourrait en convertir plusieurs autres!
30% de moelleux tapis de cordes
25% de solistes inspirées
20% de choeurs masculins
25% de piano