Drôle de casting, non? Surtout quand on compare la pochette (la chanteuse en fée austère élevant un regard angélique vers les cieux) avec le souvenir qu’on a d’elle dans le clip de Sweet Dreams (veston-cravate, bâton en main, l’air d’une dominatrice). Pour Lennox, chanter Noël est une affaire sérieuse. Elle le fait avec coeur, puise dans un répertoire qu’elle affectionne depuis l’enfance, mais le résultat, quoique joliment orchestré, apparaît plus dramatique que réjouissant… Les harmonies de voix au début de Il est né le divin enfant (remplacez les "u" par des "ou", et "divin" par "devin" pour avoir une idée du résultat) font presque frémir (d’effroi). Autre source d’agacement: Lennox chante plus haut que d’habitude. Pour les fans de la dame.
Guide albums
Annie Lennox
A Christmas Cornucopia
Universal, 0000