Antonio
Antonio 2

Dans la foulée de la sortie du nouveau Tricot Machine, qu’il a encore une fois réalisé, David Brunet récidive avec le deuxième album de son projet (majoritairement) instrumental Antonio. Si ce second tome est plus orchestré que le précédent, les thématiques demeurent les mêmes. Ce véritable petit big band dans lequel s’entassent plusieurs musiciens montréalais et une chorale de quelque 25 chanteurs crée une musique pour trame sonore imaginaire, où l’univers fantaisiste de Martin Denny et d’Esquivel côtoie celui, plus classique, d’un Henry Mancini. C’est léger et ludique, mais exécuté avec sérieux et brio, peut-être un peu trop même. Davantage de folie, à la manière d’un Maï Taï Orchestra par exemple, n’aurait pas nui.