Le groupe montréalais, à son apogée, livre un cinquième album fort appréciable, dansant, puissant et parfois plus atmosphérique, mais qui n’est pas aussi mémorable que son prédécesseur, Reflektor (2013). Everything Now s’ouvre et se conclut sur une réflexion sur notre surconsommation et le trop-plein d’information qui nous aveugle. Avec des collaborateurs hors pair (Daniel Lanois, Geoff Barrow de Portishead et Thomas Bangalter de Daft Punk, entre autres), la bande menée par Win Butler démarre en trombe avec quelques titres accrocheurs où l’on prône le disco ABBAesque. Puis, le groupe tombe dans une série de titres hétéroclites où, par exemple, le reggae se marie à l’électro et où l’on trouve deux versions consécutives de l’expéditive Infinite Content – l’une, savant mélange d’énergie punk et de cordes, et l’autre, plus grassroots. Tout ça est très déroutant, mais si vous aimez votre Arcade Fire tirant dans toutes les directions, ce disque est un plaisir assuré.
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