Entre In Case We Die (2005) et ce troisième album, le clan australien (maintenant dispersé sur plusieurs continents) a perdu deux musiciennes, passant ainsi à six membres. Moins de voix féminines et moins de cuivres retentissent donc ici, mais cela ne représente pas les plus grands changements de direction. Exception faite de la pièce Like It or Not, Architecture in Helsinki n’est plus cette fanfare déglinguée déployant une pop radieuse, légère et ludique. Les structures sont toujours aussi éclatées et les rythmes aussi soutenus (avec une nouvelle touche des Caraïbes), mais le groupe emprunte des avenues plus rock et a la main plus lourde sur les synthés «années 80», ce qui lui confère désormais des airs de famille avec les B-52’s et Talking Heads.
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Architecture in Helsinki
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Polyvinyl Records, 2007