Que l’excentrique Arielle Dombalse ait évoqué, avec Amor Amor, son enfance dorée au Mexique en poussant l’art du rétro jusqu’aux frontières du kitsch, on peut comprendre. La tentative n’était pas dénuée de charme. Mais que l’actrice-chanteuse récidive avec un worst of de chansons en espagnol? Nettement moins drôle. Les machines ont remplacé l’orchestre et les divers succès repris ici se présentent dans des versions peu inspirées et, pour tout dire, quasi indéfendables. La chanson triste de Cria Cuervos, l’air à la lune de Mecano, l’ode à la joie de Miriam Makeba: toutes décevantes. Et que dire du fameux mambo de Perez Prado ou de cette mise en scène grandiloquente dont on afflige la chanson-culte du Che Guevara? Navrant.
Guide albums
Arielle Dombasle
Diva latina
Mercury/Dep, 2011