Troisième album solo pour Arman Méliès, encore une réussite. Cette fois-ci, il transforme son folk-rock torturé en une pop romantique, planante, plus légère et aérée. Ce qu’on perd en intensité, on le gagne en détente. Méliès troque occasionnellement ses guitares contre des claviers qui rappellent parfois les années 80. Ce sont des chansons «d’intranquillité», pour citer le mot cher à l’écrivain Fernando Pessoa à qui on fait un clin d’oeil dans Belem. Un CD qui s’agite, qui bat au rythme de sa voix envoûtante.
Guide albums
Arman Méliès
Casino
WEA, 2008