Sur ce nouvel effort, on retrouve un Arthut H baba d’amour, entouré de sa soeur Izia, de Jean-Louis Trintignant, de Saul Williams, d’une certaine Claire Farah et d’une nouvelle équipe de musiciens. Arthur renoue avec une instrumentation plus traditionnelle, chaude et organique, mais sans exclure certains éléments électroniques, où le piano est omniprésent sans toutefois monopoliser tout l’espace. Au final, ça donne une sorte de condensé éclectique du parcours du chanteur, un disque à la fois charnel et ludique, loufoque et dramatique, ponctué de beaux flashs, mais aussi de plusieurs maladresses, notamment l’interminable et monotone Prendre corps et ces incursions anglophones. Bref, un Baba Love qu’on écoute avec plaisir, mais qui ne surprend guère.
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Arthur H
Baba Love
Universal/DEP, 2011