Quand sa voix s’est éteinte en 1999, la grande chanteuse incarnait depuis 60 ans le fado, sortant ce genre des tavernes pour le porter sur les grandes scènes internationales. Les yeux clos et le visage froncé dans une expression de douleur, Amalia Rodrigues chantait les chansons du peuple, les amourettes et la pauvreté, "le cœur qui se brise faisant oublier que le ventre est désespérément vide". Cet hommage réunit Argentina Santos, Maria da Fé, Ricardo, Joana Amendoeira, Ana Moura, Jorge Fernando, Christina Branco et Custodio Costelo. Les Espagnols de Ciganos D’ouro et le Capverdien Dany Sylva démontrent la parenté entre fado, flamenco et mornas. Du grand art.
Guide albums
Artistes variés
A Tribute to Amalia Rodrigues
Times Square Records/Fusion III, 2005