Le All Tomorrow’s Parties est, depuis 1999, une solution de rechange anglaise aux grands festivals de stades, dont les têtes d’affiche sont Steve Albini, Nick Cave, Mogwai, Portishead et compagnie. Évitant de tomber dans le format du classique «DVD de spectacle», contournant aussi le piège de la sur-esthétisation, on nous fait entrer dans l’événement par le biais d’une caméra mobile, fébrile et insider. Pensez au Miroir noir d’Arcade Fire (Vincent Moon fait partie des artisans du film), sauf qu’ici, on est en coulisse avec Sonic Youth, sur scène avec Animal Collective, The Gossip, Fuck Buttons, sur la plage à l’aube avec Grizzly Bear, assis en Indien dans l’herbe avec un Daniel Johnston lumineux…
30 % de tronçons de chansons enchaînés de façon fluide
15 % de petits moments de grâce dans des lieux incongrus
10 % d’espionnage en coulisse
10 % d’archives de fêtes de style vidéos des années 50
5 % de bières renversées sur des têtes
30 % d’une incursion mémorable dans le grand vortex du rock indé