Qui connaît André Ménard sait que jamais il ne s’attarderait chez son coiffeur le soir du lancement de «son» 30e festival pour bavarder à bâtons rompus avec Stanley Péan, notre érudit collègue. L’idée de cette présentation est sympathique et bien jazz dans l’esprit. Les trois lascars dans le barber shop (car Marcello, le coiffeur, s’en mêle) s’amusent ainsi à «ploguer» de grands moments qui ont jalonné l’histoire du FIJM. Voici donc archivées l’intégrale du dernier concert d’Oscar Peterson (2004) ou l’impossible Caravan de Rubalcaba au Spectrum en 2000. Et puis, on est tous fiers de vivre dans cette ville où il n’est même pas choquant de passer d’Ella Fitzgerald, pleine de grâce, au Brian Setzer Orchestra en pleine éruption. Qui a dit qu’il n’y avait pas de jazz au plus grand festival de jazz?
12 % d’humour qui permet d’éviter l’étalage expéditif des extraits
15 % de moments de pure anthologie (Miles, Dizzy, Ella, Jobim)
10 % d’intégralité du dernier concert d’Oscar Peterson à la PdA
25 % de grand travail de captation musicale par Pierre Séguin
20 % de performances renversantes (Brian Setzer, Gonzalo Rubalcaba)
18 % de fierté de vivre à Montréal grâce au FIJM