Décidément, l’aventure de ces 12 hommes rapaillés aura été une fulgurante suite de réussites, et ce dernier opus en est peut-être la plus éclatante. Les 24 musiciens qui forment l’orchestre de chambre dirigé par Blair Thomson brillent de tous leurs feux dans les orchestrations très efficaces qu’il leur a concoctées, et qui sont encore rehaussées par la qualité de la réalisation du tandem de surdoués que forment Louis-Jean Cormier et Martin Léon. Ce poème symphonique dont les 14 parties s’enchaînent magnifiquement bénéficie de quelques trop brèves apparitions de Gaston Miron lui-même, capté en 1976 durant le Solstice de la poésie québécoise. Gilles Bélanger, l’instigateur du projet, a composé pour les poésies de Miron des mélodies qui s’éclatent ici dans une réjouissante apothéose orchestrale. À voir les 7 et 8 mai à la Maison symphonique de Montréal avec les 12 hommes et l’OSM sous la direction de Jean-François Rivest.
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La symphonie rapaillée
Spectra Musique/DEP, 2014