On comprend mal les motivations derrière la production de cette suite au premier PornoSonic. Trame sonore fictive d’un film qui l’est tout autant, Cream Streets oscille entre la musique de film de série B et le funk à la Curtis Mayfield. Cette fausse bande musicale, bien qu’amusante, n’est vraiment pas aussi intéressante que sa grande sour qui mettait en vedette le célèbre Ron Jeremy. Abusivement répétitif, dénué d’âme, cet album pourrait à peine susciter quelque lubrique envie à un couple indéfiniment coincé à l’intérieur d’une musique d’ascenseur.
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Artistes variés
PornoSonic-Cream Streets
J. Bird Records, 2001