Ce n’aurait pu qu’?être exotique! Or, c’est plutôt anthropologique. Spécifions d’abord qu’il s’agit d’une compilation finlandaise (contaminée par la présence d’un duo de Saint-Pétersbourg), qui explore les espaces techno inconnus pour nous du terroir scandinave. Ça peut autant suinter le sauna gai avec ses sueurs house que la froideur post-kraftwerkienne pervertie de salissures expérimentales qui rappellent Negativland. Le tout est très agréablement inauguré par un morceau «soft-porno-cyber-acoustique» polyglotte qu’un Beck n’aurait pas renié. Enrobé dans le plus bel emballage de boîtier de disque compact qu’on ait fabriqué jusqu’ici (à en faire baver n’importe quel designer). Ç’aurait été pourri, que la pochette en aurait valu le prix; surprise, le contenu est à la hauteur.
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Sauna Connections
Sauna Connections/Fusion III, 1998