Malgré son annulation, la campagne de promotion qui entourait Swirl comprenait bien sûr des flyers, des affiches, de la publicité, et maintenant, comme tous les événements des Productions 514 cette année: un disque. Cet album nous offre une musique deep house progressive, comme l’indique son titre: elle est bien produite et les pièces sont irréprochables. Mais une impression de vide, d’absence d’âme, plane sur ce mix fantôme (qui en est le D.J.?). Car ce progressif lent et pesant ne semble pas être le reflet des sonorités propres aux artistes invités au Swirl du 20 mai dernier. Il semble plutôt émaner d’un party progressif de plusieurs milliers de personnes. On retrouve des sonorités populaires, mais le cour n’y est pas. Glow-stick requis.
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Artistes variés
Swirl
YUL Records, 2001