Ça a été l’un des concerts les plus costauds, sur le plan sonore, auxquels j’ai pu assister au Festival international de musique actuelle de Victoriaville. Le genre qui s’écoute avec des bouchons, quitte à perdre quelques fréquences. La guitare de Richard Pinhas était complètement noyée dans le mix, et même le tonitruant Merzbow semblait disparaître sous la déferlante du trio Wolf Eyes. Hé bien, la magie du disque remet tous ces éléments à leur place; on entend du sax, de la guitare et même de la voix entre les nappes de sons transistorisés qui s’entremêlent avec pas mal plus de subtilité que la tonne de briques reçue en concert. Le développement de cette musique improvisée est nettement plus dynamique ici et ce noise s’écoute fort bien.
Guide albums
Artistes variés
Victoriaville mai 2011
Disques Victo, 2012