Les neuf années qui se sont écoulées depuis la sortie de Fragmentary Evidence (2009) n’ont pas du tout altéré la capacité du quatuor montréalais à créer un death métal progressif aussi dense qu’effervescent sur le plan créatif. Le ruissellement de notes, les enchaînements rythmiques et les variations d’intensité métallique (du death abrasif en passant par les influences black et les passages progressifs lumineux) qui ponctuent les huit morceaux d’Illusive Golden Age illustrent à merveille le côté cérébral du métal d’Augury. Le groupe, qui compte maintenant dans ses rangs le batteur Antoine Baril (From Dying Suns, Contemplator) à la place d’Étienne Gallo (Hands of Despair), s’est toujours démarqué par sa musique complexe et ça ne change pas sur son troisième disque qui nous tient en haleine du début à la fin.
Guide albums
Augury
Illusive Golden Age
The Artisan Era, 2018