Avec la disparition brutale d’Andy Palacio en janvier 2008, il était clair que son ami Aurelio Martinez se verrait remettre officiellement le flambeau du dernier défenseur de la culture des Garifunas. Youssou N’Dour, qui l’a pris sous son aile à Dakar, fait acte de présence dans deux titres. Mais c’est en faisant équipe avec le loup blanc du Belize, le trop dévoué réalisateur Ivan Duran, que Martinez se retrouve confiant, naturel et parfaitement authentique. Avec le son des tambours traditionnels du Honduras, les ostinatos de cuivres hypnotiques et la brise salée de la plage toute proche, Laru Beya donne vite les bleus. Et il devient fort difficile de s’arracher à l’écoute de cet opus fait de joies simples et de mélancolies tropicales.
Guide albums
Aurelio
Laru Beya
Stonetree Records, 2011