Batlik
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Le Parisien Batlik, avec ce quatrième album, se situe clairement d’un côté de la frontière de la chanson. Dans la nouvelle scène française, on trouve du sarcasme, de l’ironie, du kitsch manière Katerine. Mais, hélas, il y a pas mal de chanteurs qui carburent à tant de douceur que ça en devient mièvre et ennuyeux. Ou à tant de critique sociale primaire que ça se transforme en farce étudiante. Ainsi Batlik. Pas mauvais en soi, mais si caricatural, si terne finalement. Il ne caresse plus sa guitare, il l’effleure à peine. Il groove également, mais avec tellement de retenue que les morceaux ne lèvent jamais tout à fait. Le disque achevé, on s’en rend à peine compte.