Beach House
Bloom

Rien de neuf sous le soleil couchant du Maryland. Sur son quatrième opus, le tandem formé de Victoria Legrand (nièce de Michel) et d’Alex Scally garde le cap sur son dream pop solennel et ténébreux avec une remarquable constance. Au carrefour de la mélancolie et de la sérénité, le chant grave de Legrand continue de trôner sur des charpentes fournies, mais frôlant heureusement le lo-fi, de claviers et de guitares sinueuses, puis de percussions tantôt synthétiques, tantôt acoustiques. Les fans des plus récents albums du duo (Devotion, 2008, et Teen Dream, 2010) trouveront ici une suite compétente. Les tenants du mémorable premier effort homonyme de 2006 continueront de se demander si le duo ne roule pas sur le pilote automatique, exception faite de la très sentie Wish.