Alors que ses concerts ont pris une tangente plus «énergique» ces dernières années, le duo de dream pop Beach House propose néanmoins un cinquième disque ne s’éloignant guère du style et du son atmosphérique qui l’a rendu populaire. La voix de Victoria Legrand s’élève toujours gracieusement au-dessus des voluptueux arrangements de son complice Alex Scally mais ici les musiques ont été légèrement simplifiées, à la manière des deux premiers efforts du binôme de Baltimore. Il y a bien entendu quelques exceptions, telle ce Days of Candy et sa chorale de 24 chanteurs. Les neuf chansons de Depression Cherry ont été construites généralement autour de quelques instruments et une ligne mélodique qui, à quelques variantes près, colore une bonne partie de l’album. Plusieurs morceaux se distinguants très peu les uns des autres, Depression Cherry devient à la longue redondant et ennuyant.
EXTRAIT: Sparks