La rumeur voulait que le nouveau Biolay (son quatrième en son nom personnel) soit plus près du Gainsbarre décadent que du Gainsbourg élégant, auquel il nous avait habitués. C’est faux. On retrouve le même Biolay romantique, vertigineux, à peine plus désabusé. Il n’a de «trash» que son titre. Ne pas se fier non plus au premier clip diffusé (Dans la Merco Benz, la pire du CD). Avec le chanteur, on adore ou on s’emmerde, mais il ne déstabilisera pas ses fidèles. Même pop au piano, avec parfois quelques guitares tranchantes pour crier sa douleur, sa rupture. Une plume forte et imagée (La Chambre d’amis, superbe), de l’inouï, de l’inimitable.
20 % pop mélancolique
15 % Étienne Daho
25 % piano classique
10 % de violons planants
20 % nouvelle chanson française
10 % climats chauds