Bertrand Belin
Hypernuit

Il y a un peu de Rodolphe Burger/Kat Onoma dans ce disque de Bertrand Belin, un peu de JP Nataf et de Murat aussi quelque part. Si l’ensemble des 11 titres de ce Hypernuit n’est pas nécessairement ce qu’il y a de plus jojo, un sentiment d’apaisement et de plénitude s’en dégage. Sur des musiques simples et douces aux accents folk, des arrangements discrets et sobres, le chanteur français déclame avec un certain détachement et une nonchalance pas du tout désagréable ses petites histoires douces-amères. Même si tout est ici question de retenue, l’émotion passe fort bien et le charme opère presque à tout coup.