Au-delà de sa mise en marché – faisant fi des Daft Punk et Arcade Fire qui, eux, ont longtemps fait mousser leurs parutions de 2013 avant de finalement livrer la marchandise – et de l’effervescence l’entourant (plus de 617 000 ventes sur la boutique américaine d’iTunes en trois jours, pulvérisant un record au passage), l’album homonyme surprise de Beyoncé demeure tout de même fabuleusement inégal. Malgré tous ses talents, ses moyens et ses collaborateurs de choix (dont Pharrell Williams, The-Dream et, bien sûr, Jay Z, qui pique du nez sur la soporifique Drunk In Love), Beyoncé Knowles revient sous les feux avec un LP où vers d’oreille et brûlots sont rudement enterrés par des camouflets plus risibles que sexy à la Blow. Une oeuvre passable donc.
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Beyoncé
Beyoncé
Columbia, 2013