Le troisième album de ce trio écossais totalement inconnu ici ne fera rien pour arranger les choses côté prosélytisme. Pas que ce soit mauvais, au contraire, mais les chansons du groupe sont loin de posséder l’enveloppe enjôleuse ou préfabriquée qui pourrait les propulser sur les ondes. Pas facile d’approche en somme, car Biffy Clyro préfère s’adonner à l’originalité dans l’écriture, dessinant des hymnes aux structures élaborées, pour ne pas dire tortueuses, entre poussées de fièvre, subits accès de folie à la Pixies et intermèdes doucereux et apaisés. Ça aurait pu donner un excellent album, aussi osé et hors de l’ordinaire que puissant (car le groupe n’hésite pas à exploser!), n’eût été de quelques dérapages et passages à vide qui altèrent la qualité de l’ensemble.
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Biffy Clyro
Infinity Land
Beggars Banquet, 0000