À l’écoute de cet album, difficile de ne pas qualifier Big Thief de groupe unique en son genre. Quelque part entre le folk impressionniste et le soft rock céleste, le quatuor de Brooklyn nous fait littéralement rêver avec ses envolées instrumentales méditatives et la voix charmante, ô combien vulnérable d’Adrianne Lenker. Toujours aussi symbolique et poétique dans son écriture, la vocaliste de 27 ans explore ici les thèmes de l’inconnu, de la noirceur et du non-dit à travers une trame sonore quasi ensorcelante. Que ce soit avec les progressions hypnotiques de guitare acoustique sur Contact et U.F.O.F, la douce ballade Orange ou l’abrasive Jenni en fin de parcours, Big Thief explore admirablement plusieurs directions – sans fléchir une seconde – et confirme son ascension des dernières années sur la scène indie américaine.
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