C’est fou comme l’alliage d’un folk poignant et d’une voix de baryton peut être émouvant. Pensez Tindersticks, Lambchop, Leonard Cohen. et aussi Bill Callahan, dont la mélancolie ne verse jamais dans la complaisance. On oublie l’esthétique lo-fi de l’ancien Smog car ici, tout est élégance. Les arrangements de cordes, le chant passager d’une soprano, le cor, les mélodies douces-amères, Jonathan Meiburg (Shearwater, Okkervil River) au piano/Wurlitzer, oui, tout est grâce. sauf ce *?&?%$* de klaxon que sa compagnie de disques a cru bon de faire sonner aléatoirement une ou deux fois par chanson pour contrôler la circulation des copies promo. Oh! l’affreuse idée. Surtout sur un disque aussi enveloppant.
Guide albums
Bill Callahan
Sometimes I Wish We Were an Eagle
Drag City, 2009