Sur la guitare de Woody Guthrie (1912-1967), chanteur contestataire, il y avait ces mots: This machine kills the fascists; sur celle de Billy Bragg, chanteur socialiste né en Angleterre, en 1957, ceux-ci: This guitar says sorry. C’est à cause de cette filiation naturelle que la fille de Woody Guthrie a remis les textes inédits de son père à Billy Bragg pour qu’il les mette en musique. Mais comme l’Anglais se savait éloigné du militantisme rural made in U.S.A., il a exigé les services des Américains de Wilco. Résultat: un album mêlant de belle façon la pop britannique et le country-folk-rock, et qui laisse voir une face tendre et cachée de l’auteur de Dust Bowl Blues.
Guide albums
Billy Bragg & Wilco, Wilco, Billy Bragg
Mermaid Avenue
Elektra/Warner, 1998