Björk
Vulnicura

Vulnicura est un grand élan émotif et terriblement personnel pour Björk. On y aborde la fin d’un couple et la brisure familiale. L’interprétation, bien maîtrisée et relativement sobre (pour Björk, on s’entend), brise le coeur et la plume est directe, sans détours (You have nothing to give / Your heart is hollow / I’m drowned in sorrows dit-elle sur Black Lake, hallucinante épopée de 10 minutes). Un disque libérateur et essentiel pour l’artiste islandaise, il va sans dire. Plutôt classique, les 9 pièces de l’album sont agrémentées efficacement par les productions du Vénézuélien Arca. Faites-vous un devoir (et un plaisir) de lire ou d’écouter attentivement les paroles de ce disque pour comprendre tout le désarroi qui l’entoure. Dans le livret, Björk nous offre même une ligne du temps pour chaque chanson par rapport à la rupture (5 mois avant, 2 mois après, etc.). Björk subjugue une fois de plus.