Black Label Society
1919 Eternal

Après l’écrasant Stronger Than Death (1999), la troisième ouvre de Black Label Society ressemble à l’album de tous les compromis: plus lent, moins lourd, une production plus clean et, surtout, une ambiance sentimentale qui ne correspond pas à ce que nous a offert le guitar hero dans le passé. Bref, on ne ressent pas la passion, la rage de jouer et l’énergie qu’on retrouvait sur Stronger Than Death et qu’on a pu voir lors du plus récent concert d’Ozzy Osbourne à Montréal, auquel participait Zakk Wylde. Ce qui fait de 1919 Eternal, que Wylde a dédié à son père, un album très ordinaire qu’on n’a pas envie d’écouter jusqu’à la fin. Mais vous devriez, ne serait-ce que pour entendre sa relecture d’America the Beautiful. À pleurer… de rire.