À fond dans son trip rétro psyché/folk/prog/stoner des années 70, le combo de Vancouver poursuit là où s’était arrêté son excellent premier effort éponyme. Cette fois-ci cependant, Black Mountain s’enfonce encore plus loin dans la déprime, explorant les côtés sombres de l’âme. Vous l’aurez compris, Black Mountain ne fait pas dans le très festif. Son dernier concert au Pop Montréal était d’ailleurs d’un ennui mortel. Heureusement, l’album est un peu plus dynamique, plus pesant aussi, dans la lignée des Sabbath, Kyuss et compagnie mais quelquefois avec un côté plus hippie, plus Neil Young, avec Mellotron et voix féminines célestes. Certains morceaux fonctionnent à merveille (l’excellente Angels) alors que d’autres finissent par lasser par leur mollesse et les nombreux clichés que le groupe se plaît à employer.
Guide albums
Black Mountain
In the Future
Scratch/Jagjaguwar, 2008