Ce qui frappe à l’écoute de ce troisième album de Black Mountain, c’est la qualité de la production, peut-être parce que c’est la première fois que la bande de Vancouver fait confiance à des réalisateurs pour faire respirer son hard rock touffu et son folk rock sombre. Grâce au travail de D. Sardy (Oasis, Wolfmother, Jet) et Randall Dunn (Sunn O))), Boris), l’impact des chansons est plus significatif, les guitares tranchent et les voix ne sont plus noyées dans le mix, ce qui confère à l’ensemble un certain dynamisme qui manquait aux deux précédents disques. Oui, le groupe est toujours bien ancré dans son trip révisionniste (Led Zep, Deep Purple, Babe Ruth), mais les chansons se tiennent, nous happent doucement ou violemment.
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Black Mountain
Wilderness Heart
Jagjaguwar/Outside, 2010