Comme c’est impossible de remonter le temps et qu’une réunion du quatuor dans sa version originale est improbable, on a décidé de ne pas bouder notre plaisir. Après tout, Black Sabbath ne s’est jamais autant rapproché du son des années 1970 que sur 13. Même si le résultat est prévisible, Tony Iommi, Geezer Butler et Ozzy Osbourne – accompagnés du batteur invité Brad Wilk de Rage Against The Machine (Puscifer) – revisitent leurs années doom-métal avec efficacité sur Live Forever, God Is Dead, Dear Father et Age Of Reason, font un petit détour vers leurs racines blues avec Damage Soul et s’inspirent d’eux-mêmes sur Loner, qui rappelle N.I.B. Tout ça mis en évidence grâce à la réalisation mordante de Rick Rubin (Slayer, Johnny Cash).
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Black Sabbath
13
Universal , 2013