Black Taboo s’est tellement exercé à la vulgarité, pour le plaisir et la provocation par la bande, que le quatuor est passé du statut de troublante blague à celui de groupe aux quelques qualités. L’insignifiant message reste le même, mais le vocabulaire s’est enrichi. Évolution encore plus frappante, Pete et Vice amènent maintenant de bons beats qui ne manquent jamais de groove, malgré leur caractère synthétique. Assis sur une telle machine rythmique, tantôt old school, tantôt club, le flow de Vice, Rich et Cory gagne en fluidité. On ne parle pas du disque qui sortira Black Taboo de ses motels miteux aux odeurs de sexe, mais certainement d’un album qui offre plus qu’une simple joke.
Guide albums
Black Taboo
Gold Tits City
P572, 2011