On a pu voir la bassiste et contrebassiste Blanche Baillargeon avec Champion et ses G-Strings ou, dans un tout autre registre, au sein de la Fanfare Pourpour. On pourrait en comprendre que la compositrice qui nous offre ce premier disque a une palette bien variée, pourtant l’ensemble manque singulièrement de dynamique, tout en demeurant très doux, entre murmure et chuchotement, du début à la fin. Dans ce jour tranquille, il y a des chœurs égarés dans des espaces trop grands, un soleil qui semble s’être levé trop tôt, une valse comme pour un film de Vigo et des rythmes brésiliens sur lesquels pourrait chanter la fille d’Ipanema (Baillargeon chante d’ailleurs deux textes en portugais). Pour accompagner la farniente.
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Blanche Baillargeon
Paysages du jour tranquille
Productions des Imposteures/S.R.I., 2015