Blinker the Star
Still in Rome

Quelqu’un peut-il bien m’expliquer ce qu’il est advenu de Jordon Zadorozny? Du compositeur rock-pop intelligent qu’il était sur le riche August Everywhere, le voici, quatre ans plus tard, à la tête du désolant Still in Rome. Il y joue de tous les instruments (et de tous les clichés) pour s’enfoncer dans un rock commercial sans originalité. À l’exception de Don’t Believe It, qui possède l’ancienne mentalité Blinker, la distorsion des guitares a pris le dessus sur les arrangements mélodiques à l’épreuve des fines gueules. C’est pas mêlant, avec sa sonorité carrée, ses gros riffs canon et son énergie rock prévisible, Blinker The Star incarne maintenant un groupe d’aréna même pas foutu de nous pondre ne serait-ce qu’un vrai bon hit qui vous achève par son efficacité. Triste conclusion, mais le dernier Foo Fighters s’avère un bien meilleur achat.