À l’écoute des deux premières chansons, on commence à jubiler en se disant que l’on tient un des bons albums de l’automne. La réalisation a été confiée à Van Rivers & The Subliminal Kid, connus pour leur travail avec Fever Ray. La tension est amenée autrement – une coloration intéressante. Malheureusement, on sombre ensuite dans des chansons downtempo neurasthéniques (pénibles Love Or Prison et Penny Sparkle) qui nous laissent à moitié assommé avec une question en tête: comment peut-on être aussi éthéré et pesant à la fois? L’intégration d’éléments électroniques, qui donnaient une vigueur, un nouveau dynamisme à Blonde Redhead, ne se manifeste que par petites touches. Mieux vaut réécouter The xx ou les Montréalais de Blue Hawaii.
Guide albums
Blonde Redhead
Penny Sparkle
4 AD, 2010