Avec 13, Blur poursuit le virage à l’américaine entamé sur l’album précédent. Des chours gospel de Tender à des évocations d’outre-Atlantique comme Trailer Park ou Swamp Song, on est bien loin de la Tamise. Le disque a été réalisé par William Orbit, qui apporte un petit côté électronique expérimental, mais, dans la première partie du disque, c’est le guitariste Graham Coxon qui s’en donne à cour joie (Bugman ressemble à Suffragette City reprise par Sonic Youth). Les influences sont plus assumées que sur leur album éponyme, mais Blur rend justice à son nom avec un disque plutôt flou. La quête d’identité se poursuit.
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Blur
13
EMI, 1999