Bien sûr, le jeune Bobby Bazini a du talent. Les grands efforts promotionnels entourant la sortie de ce premier disque ne sont pas insensés. Si la mayonnaise prend, on parlera du chanteur de Mont-Laurier sur plus d’un continent. À 20 ans, le musicien a une bonne voix, capable de faire passer l’émotion, et ses compositions folk-soul-pop se mesurent déjà à celles de Jack Johnson et ses multiples émules pour leur côté léger et touchant à la fois. Signée Tino Izzo, la production (orgues, guitares, percussions, un peu de cuivres) est léchée et met en lumière le peu de risque musical pris sur Better in Time. Avec un peu plus de maturité, Bobby Bazini arrivera un jour à un son qui lui est propre. En attendant, voilà un compact prometteur.
Guide albums
Bobby Bazini
Better in Time
Mungo Park/Select, 2010