On devine que le groupe rock celtique veut frapper fort avec Tant qu’il restera du rhum… et, tel un bonhomme s’énervant à l’approche du last call, risque de toucher certains fêtards à force de faire des moulinets, mais laisseront certains habitués de glace. À l’image des compositions, les textes sont, eux aussi, festifs et entraînants tout en conservant un caractère populaire. Or, tout comme Dropkick Murphys et The Mahones, par exemple, les fans d’un genre particulièrement pointu vont au-delà de la traditionnelle «chanson-pour-se-paqueter-la-fiole». Malheureusement, Bodh’aktan s’aventure vraiment loin de la bouteille que trop rarement. Ceci étant dit, ça demeure la trame sonore parfaite pour en virer une sale.
À écouter
La Sainte Nitouche
http://www.youtube.com/watch?v=J74xcDsraxc
