L’auteur-compositeur-interprète iconoclaste poursuit son projet de trilogie avec un second chapitre plus empirique, mais aussi plus maladroit que Balade, le volet précédent. Sur des musiques comme Le riche et le pauvre, Je suis français (2013) et Peanut popcorn crème à glace, «le patient» s’amuse avec la langue et la forme, mais ces expérimentations servent rarement les chansons, voire l’album en soi. Bien que le côté doucement kitsch des mélodies et de la production de pièces comme Y’a plus d’émoi en moi pourrait refroidir certains mélomanes plus terre-à-terre, Bori Malade contient tout de même son lot de découvertes. Un deuxième acte couci-couça avant une conclusion époustouflante? Espérons-le.
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Bori
Bori Malade
De l’onde, 2013