Le problème avec Born Ruffians, c’est qu’il s’aventure sur des routes déjà empruntées, et pas par n’importe qui. Par moments, en cours d’écoute, nous viennent en tête The Unicorns en moins déstabilisant, Animal Collective en moins foisonnant, Modest Mouse et/ou Wolf Parade en moins survolté, The Shins en moins mélodieux et, surtout, Vampire Weekend en beaucoup moins contagieux. Moins, moins, moins. Pourtant, ce premier album complet du trio torontois n’est pas vilain, surtout pas des chansons comme Kurt Vonnegut et Foxes Mate For Life. Et le ludisme guilleret de Little Garcon a son charme. Alors on garde un oeil sur le groupe.
Guide albums
Born Ruffians
Red, Yellow and Blue
Warp/Outside, 2008