Les explorations psychédéliques d’Animal Collective demeurent au goût du jour. Cet effet hypnotique provenant de la répétition, ces lignes de clavier biscornues, ces envolées vocales imprévisibles, on les retrouve chez Braids qui profite d’un engouement palpable tant à l’étranger qu’à Montréal, où il a migré depuis Calgary en 2008. Si la ressemblance vous agace, vous trouverez Braids soporifique et masturbatoire. Pour les autres, il suffit d’apprivoiser la voix percutante et aiguë de Raphaelle Standell-Preston pour s’ouvrir aux arrangements touffus du quatuor. Les disciples de Steve Reich adoreront, tandis que les amateurs de pop perdront le fil vers la mi-album, alors que le voyage astral passe en deuxième vitesse. Le 20 janvier à la Sala Rossa.
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BRAIDS
Native Speaker
Flemish Eye Records, 2011